Pour faire suite à l’éditorial du mois dernier concernant les réponses à des questions concernant l’arrêté PCR/OCR, nous venons d’avoir quelques informations sur l’accréditation des organismes certificateurs.
Plusieurs d’entre eux viennent de recevoir un courrier de la part du COFRAC qui les a informés de leur recevabilité opérationnelle (accréditation). Ils pouvaient donc commencer les activités (de certification).
Pour les organismes qui souhaitent se faire certifier... il faut croire sur parole les organismes certificateurs qui affirment être en possession du fameux sésame. Nous trouvons que c'est un peu étrange comme manière de procéder...
On ne trouve rien (ou alors c’est bien caché) sur le site du COFRAC concernant cet élément.
Quand un organisme a un monopole, il a bien du mal à faire évoluer ses pratiques... et en France, il n'y a personne d'autre que le COFRAC. Ça donne des audits assez tendus pour les organismes certificateurs, car certains auditeurs ou « experts » se croient un peu au-dessus des règles en voulant imposer leur vision des choses.
Ceci dit certains référentiels des organismes qui font la certification, ne tiennent pas toujours compte de la réglementation ce qui est anormal !
Bref ! Vous aurez donc (pour l’instant et en fonction des informations que nous avons) trois organismes qui vont procéder à la certification des organismes compétents en radioprotection (OCR) et deux organismes qui vont procéder à la certification des organismes de formation.
Il y a quand même une légère urgence pour ce dernier point, car il faudra que dans les OCR il y ait des personnes ayant suivi la formation renforcée. Et donc des organismes qui soient certifiés pour cette formation.
Et, bien entendu, les auditeurs qui procéderont à l’analyse des contenus de la formation renforcée auront de bonnes connaissances et compétences en radioprotection.
Si beaucoup d’entreprises ont en cette période des difficultés, le domaine de la radioprotection à l’air (ce n’est qu’une sensation) de ne pas être concerné.
Nous recevons de multiples annonces de recrutement, de techniciens, de techniciens supérieurs, d’étudiants ayant des licences ou des maîtrises, que ce soit pour des sociétés qui proposent des services, mais aussi pour des institutions (ASN) ou des grands opérateurs (CEA, EDF, ITER).
Nous avons d’ailleurs identifié ce point dans d’autres sociétés savantes (la commission enseignement de la SFRP par exemple).
Mais le problème devant lequel nous nous trouvons tous, est celui d’un manque d’étudiants dans notre domaine et dans une certaine mesure, dans le domaine des disciplines scientifiques.
Alors on ne peut que relancer un appel aux candidats et aux étudiants : venez faire de la radioprotection. Que ce soit dans les domaines industriel, médical et nucléaire, vous trouverez des emplois.
Publication de l’arrêté du 24 juin 2020 modifiant l'arrêté du 29 novembre 2019 relatif à la protection des sources de rayonnements ionisants et lots de sources radioactives de catégories A, B, C et D contre les actes de malveillance.
I. - Au troisième alinéa de l'article 25, les mots : « 1er janvier 2022 » sont remplacés par les mots : « 1er juillet 2022 » ;
II. - Au quatrième alinéa de l'article 25, les mots : « 1er juillet 2020 » sont remplacés par les mots : « 1er janvier 2021 » ;
III. - Au sixième alinéa de l'article 26, les mots : « 1er janvier 2021 » sont remplacés par les mots : « 1er juillet 2021 » ;
IV. - Au septième alinéa de l'article 26, les mots : « 1er juillet 2020 » sont remplacés par les mots : « 1er janvier 2021 ».