Le gaz radioactif radon : un enjeu de santé publique en France. L'ASN continue son activité d'information auprès des professionnels et du public, concernant l'exposition au radon. Pour les lieux de travail et les ERP, vous avez vu que nos codes préférés nous imposent quelques actions. Pour les particuliers en revanche, il n'y a pas ces obligations. Mais être exposé à 5000Bq/m3 chez soi est-il meilleur que d'être exposé à 500Bs/m3 sur son lieu de travail ? Non bien sûr !
L'ASN propose donc un paragraphe à destination des maisons et des appartements:
"Les acquéreurs et locataires doivent désormais être informés lors d’une transaction immobilière (location, achat) si le bien immobilier se situe dans une zone à potentiel radon de niveau 3. Le grand public est également informé des risques majeurs dans les zones à potentiel radon de niveau 2 ou 3 via des documents qui peuvent être consultés librement : le Dossier départemental sur les risques majeurs (DDRM) en préfecture et le dossier d'information communale sur les risques majeurs (DICRIM) en mairie."
Reste que les vocables "doivent désormais être informés lors d'une transaction immobilière (achat, location) si le bien immobilier se situe dans une zone à potentiel radon de niveau 3" sont un peu flous. On peut très bien vous le dire sans qu'il n'y ait aucune mesure. Ça sera donc à l'acquéreur d'être attentif, car s'il découvre que l'activité volumique est supérieure notablement au seuil de référence, il devra peut-être effectuer des travaux non prévus lors de la vente du bien !
Cette fois-ci c’est l’IRSN qui relance une information sur le recensement des paratonnerres radioactifs.
En trois ans, plus de 3 700 paratonnerres radioactifs ont été signalés par une initiative citoyenne : l’Inventaire national des paratonnerres radioactifs (Inaparad).
Têtes en l’air, yeux à l’affût, appareils photos en bandoulière, plus de 200 « chasseurs volontaires » parcourent la France depuis mars 2011. Citoyens bénévoles, ils contribuent à l’Inventaire national des paratonnerres radioactifs (Inaparad), créé par Jean-Christian Tirat, journaliste et photographe toulousain.
« Aujourd’hui, il n’existe pas de recensement officiel de ces appareils en France », regrette Jean-Christian Tirat. « Cette action collective, privée et non subventionnée, permet de les signaler aux mairies et aux propriétaires, ainsi qu’aux organismes concernés : Autorité de sûreté nucléaire, Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs et IRSN. »
Pour notre part, nous en connaissons quelques uns à Paris (rue Saint-Martin dans un lieu bien connu) et en province (Clermont-Ferrand par exemple).
Parution du décret n°2019-1158 du 8 novembre 2019 : le public concerné est les travailleurs, conseillers en radioprotection et employeurs des entreprises et établissements relevant des mines, des carrières et de leurs dépendances.
Objet : protection des travailleurs des entreprises et établissements relevant des mines, des carrières et de leurs dépendances en matière de rayonnements ionisants.
Entrée en vigueur : le décret entre en vigueur le lendemain de sa publication.