Cette fois c’est la dernière ligne droite, puisque nous allons nous retrouver ce mois-ci.
Les inscriptions vont bientôt se terminer car nous arrivons pratiquement à la capacité maximale. Mais, mais, mais… Il reste encore quelques places !
Alors dépêchez-vous si vous n’avez pas pris votre billet, car il n’y en aura pas pour tout le monde.
Non seulement, le programme va être de qualité, mais les à-côtés vont être passionnants.
Nous allons enfin retrouver nos exposants qui seront à votre écoute. Je crois même comprendre qu’il y aura des jeux, avec des lots à gagner. Vous allez aussi avoir des affichages de la part de sociétés qui n’ont pas pu avoir de stand (les kakemoneurs).
Vous allez avoir le camion de l’IRSN, mais je dois vous dire que pour la visite, celui-ci affiche déjà complet.
Enfin, il y aura une exposition avec les posters ASN/IRSN.
Et surtout, n’hésitez pas à vous inscrire pour le repas de gala, qui ne sera pas qu’un repas !
De quoi faire la fête. Dans la tradition du Cirkus !
Pour une fois, je vais légèrement sortir du champ de la radioprotection, mais rester sur le domaine scientifique.
Un billet d’Etienne KLEIN, docteur en physique et en philosophie, dont j’étais le collègue au CEA, m’a interpellé au début du mois d’avril.
"La vulgarisation scientifique est-elle un échec ?" : à cette question il apparaît que la réponse est « non, mais quand même, un peu, ça dépend… »
Je vous engage à lire l’article, où quelques passages sont édifiants.
Je ne peux m’empêcher de vous en citer trois :
« Le PISA, que vous connaissez certainement, mais aussi le TIMSS qui évalue les compétences en sciences et en mathématiques des élèves de CM1 et de 4e dans les pays de l’OCDE. La France est tout en bas du classement, avant-dernière pour le CM1 ! Il y a donc plus de trente pays de l’OCDE devant nous… Cette mauvaise place ne me semble guère provoquer de réactions politiques, alors même qu’il s’agit d’un enjeu littéralement républicain. »
« Comment pallier ce manque de culture scientifique des journalistes ? Je ne me sens guère capable de formuler d’autres propositions que celle-ci, d’un classicisme que vous jugerez sans doute désolant : je suggère de les former périodiquement, hors période de crise, sur les sujets importants, afin qu’ils acquièrent un « fond de références » qu’ils pourront mobiliser quand cela deviendra nécessaire. Bref, de leur donner de véritables cours, conçus pour eux, dynamiques et bien charpentés ! »
« J’imagine que les journalistes sont des personnes tiraillées, sommées tout à la fois d’informer et de faire de l’audimat… Je n’aimerais pas être à leur place.
D’autant qu’il y a là aussi un problème de prolifération, mais non nucléaire : à force de promouvoir la vétille comme épopée du genre humain, les formes modernes de la communication se transforment en une vaste polyphonie de l’insignifiance. Elles produisent une sorte de magma informel que nul message élaboré, construit, raffiné, ne parvient plus à transpercer. »
Et de conclure : « Voilà pourquoi je pense que la vulgarisation scientifique demeure plus que jamais nécessaire. »
Nous avons encore beaucoup de travail, et pour conclure avec une dernière phrase d’Etienne :
« Par exemple, des sondages montrent régulièrement qu’environ 70 % des Français pensent que le nucléaire est responsable du changement climatique. On peut penser tout le mal que l’on veut du nucléaire, mais pas avec cet argument-là, car cette corrélation entre changement climatique et nucléaire est tout bonnement fausse. Comme vous le savez, le nucléaire est une énergie décarbonée. La proportion montait à 83 % chez les 18-24 ans en 2017.
Autrement dit, une grande proportion des jeunes d’aujourd’hui, notamment de bacheliers, pensent que le nucléaire modifie le climat. Or, ce sont eux qui vont avoir à affronter la question cruciale de la production d’énergie sous contrainte climatique, ce qui supposera de leur part quelque compétence… »
Pour ceux qui voudraient avoir quelques idées sur la radioactivité artificielle dans l’environnement, nous vous conseillons d’aller sur le site de l’IRSN pour télécharger le document suivant : Le bruit de fond des radionucléides artificiels dans l’environnement français métropolitain ; bilan des constats radiologiques régionaux.
On y parle césium-137, strontium-90, carbone-14, tritium.
Vous y verrez, en particulier, l’impact des essais nucléaires des années 60 !
L’IRSN présente son bilan et la mise en œuvre du plan de surveillance régulière pour l’environnement et notamment autour des installations nucléaires.
Compte tenu de notre situation en ce mois d’avril, mois d’élection, il va falloir attendre un peu pour voir publiés les textes qui nous occupent.
Par contre le questions/réponses de la DGT, notamment sur les aspects vérifications des matériels de radioprotection, est sorti !!
Bonne lecture ! Et sur le forum nous avons déjà ouvert la discussion, sans vous garantir de vous apporter toutes les réponses.