Le confinement vient de prendre fin. Cela va de toute façon impacter nos activités, nos relations.
Beaucoup de choses ont été dites (trop parfois) sur ces fameux réseaux sociaux.
L’activité (radioactivité) dans notre domaine va reprendre car elle n’aura pas décru de manière aussi simple.
Espérons que nos autorités de contrôles constatent, quand même, qu’il y a parfois bien plus sérieux que 1 microsievert ou que l’ajout de quelques becquerels dans des objets de la vie courante après une activation neutronique par exemple.
Espérons aussi (cela semble mal engagé) qu’une réflexion poussée se fasse sur les déchets de très faible activité (TFA), même si les informations au niveau du haut comité sur la transparence ne sont pas forcément optimistes.
Un incendie s’est déclaré le 4 avril 2020 en Ukraine dans la zone d’exclusion autour de la centrale de Tchernobyl. Un tel évènement, qui s’est déjà produit par le passé, peut conduire à la remise en suspension de césium-137 dans l’air.
Celui-ci s’est rapidement propagé pour atteindre une superficie d’environ 100 hectares. Une hausse localisée du débit de dose gamma a été rapportée par des médias locaux dimanche 5 avril 2020. La balise Téléray de l’IRSN installée sur l’Ambassade de France à Kiev en avril 2011 n’a pas détecté d’élévation anormale de la radioactivité en ce début avril.
Au vu du retour d’expérience, les niveaux d’activité attendus dans l’air en France en césium 137 devraient être très faibles, voire non mesurables. De tels niveaux sont sans conséquence sanitaire pour la population et l’environnement.
L’IRSN a publié plusieurs notes d’information sur son site.