Nous profitons de cet éditorial de Janvier pour vous présenter tous nos vœux pour cette nouvelle année et vous souhaiter de belles choses sur les plans professionnel et personnel.
Le radioprotection Cirkus fêtera ses 10 ans en mars 2020, puisque les éléments ont été validés au Journal Officiel de mars 2010.
Le forum a attiré de nombreuses personnes, des professionnels de la radioprotection jusqu’au grand public. Plus de 66 000 messages ont été échangés durant cette période.
Venez fêter cet anniversaire et souffler les bougies avec nous lors des 4ème journées techniques qui seront organisées à Lyon les 26 et 27 mars.
Par hasard un des membres du bureau était en visite de courtoisie (mais avec un regard de radioprotectionniste) dans un service de médecine nucléaire. Ayant avec lui un appareil de mesure, il est tombé sur un ambulancier qui raccompagnait un patient qui venait d’avoir une scintigraphie au téchnétium-99m. A 50 cm du patient la mesure donnait 14 µSv/h. la discussion qui s’en est suivie était assez édifiante puisque l’ambulancier qui faisait ce travail très régulièrement n’avait jamais eu le moindre système de dosimétrie ni aucune évaluation dosimétrique de la part de qui que ce soit.
On en fait énormément parfois pour des personnes exposées à des valeurs inférieures au seuil de détection des dosimètres passifs, et là rien ! Un petit calcul coin de table rapide montre que ce genre de personnes peut facilement dépasser la limite publique (et qu’ils sont même une population exposée).
Nous vous laissons réfléchir là-dessus !
Eh bien un des arrêtés les plus importants est sorti le 18 décembre 2019.
C’est celui concernant les Personnes Compétentes en Radioprotection et les Organismes Compétents en Radioprotection.
Le texte a été publié suffisamment tôt, pour que le système de certification et d’accréditation ait le temps de se mettre en place, avant la date butoir du 1er juillet 2021.
Nos spécialistes en réglementation se sont penchés très vite sur le texte pour vous en proposer une analyse.
Les mines d’uranium font partie de l’histoire de France et de ses régions. Le musée de l’uranium Urêka, situé à Bessines-sur-Gartempe en Haute-Vienne sur un ancien site minier du Limousin, s’inscrit dans une démarche de transmission.
En 1945, Charles De Gaulle crée le CEA et nomme à sa tête Frédéric Joliot-Curie au poste de Haut-commissaire en 1946. Le physicien et chimiste a notamment en charge d’assurer l’approvisionnement en ressources du programme nucléaire français. La toute première étape de l’épopée uranifère consiste à trouver la matière première, de l’uranium. Pour ce faire, l’école de prospection de l’uranium est créée le 2 décembre 1945 au sein du Muséum d’histoire naturelle de Paris. La première mine d’uranium est exploitée dès 1948 à La Crouzille, où l’on trouve de la pechblende massive, un minerai extrêmement riche en uranium dont la célèbre colonne (filon) Henriette, contenant en moyenne 31,2 % d’uranium. L’école de prospection de l’uranium y est d’ailleurs délocalisée, sur la commune de Razès, en 1955, et renommée Centre international d’enseignement en prospection et valorisation des minerais radioactifs industriels (Cipra).
Soixante ans durant, 250 mines ont été exploitées en France pour une production totale de 76 000 tonnes d’uranium dont un tiers en provenance du seul Limousin. Certaines de ces mines pouvaient employer jusqu’à 1 500 personnes, comme celle de Bessines, aujourd’hui propriété d’Orano où se trouve le musée Urêka.
Le CEA exploitera le minerai dès 1948. En 1976, il cèdera l’exploitation de ses gisements métropolitains à sa filiale la COGEMA qui deviendra AREVA en 2001 et Orano en 2018.