Edito

Février 2022

C’est un édito en pleine innovation pour la première partie.

Intelligence artificielle

Elle débarque aussi dans le monde de la radioprotection. Et autant vous le dire tout de suite, l’ASN et l’IRSN se sont dotés d’outils pour faire des analyses, en particulier sur les textes. C’est aussi le cas de certains gros exploitants nucléaires même s’ils n’en font pas beaucoup la publicité.

La SFRP a organisé une demi-journée en décembre sur le sujet. Et c’était franchement passionnant. C’est ainsi que l’outil SIANCE (système d’intelligence artificielle pour le nucléaire et le contrôle – nous avons peut-être mal noté) va permettre aux inspecteurs de procéder à l’analyse de la TOTALITÉ des lettres de suite pour une installation ou une société.
Et l’ASN a dans ses systèmes plus de 25 000 lettres de suite.
Car SIANCE va être appliqué à l’ensemble des utilisateurs, y compris dans le nucléaire de proximité ! Attendez-vous à avoir des inspections ciblées et en rapport avec ce qui s’est passé chez vous, car SIANCE va aussi être un outil pour la préparation des inspections suivantes.

Pour continuer, l’outil PIREX va être déployé par l’IRSN pour capitaliser l’ensemble des événements significatifs déclarés. Et il pourra être relié à SIANCE.

D’ailleurs, l’IRSN a créé de multiples systèmes d’IA pour faire des analyses dans différents secteurs. On peut citer l’optimisation des expositions patients, les effets toxicogénomiques sur l’environnement, les modélisations des transferts de radionucléides (notamment) dans l’environnement, la métrologie augmentée (avec par exemple une thèse en cours sur la détection des radionucléides dans l’air par spectrométrie gamma), une aide à la surveillance des travailleurs (avec par exemple l’évolution de SISERI qui va détecter les anomalies dans les doses des travailleurs).

Voilà, vous êtes prévenus (et vous en valez deux). Il va donc falloir hausser la rigueur dans la gestion de la radioprotection, car les autorités et leurs experts se dotent de moyens d’analyses sophistiqués.

Le groupe permanent des experts en radioprotection

Le GPRADE de l’ASN arrivait à échéance fin 2021. L’ASN a procédé durant l’année à un appel à candidatures. Il va y avoir un nouveau groupe d’experts qui sera désigné sous le vocable GPRP, avec un autre groupe de travail plus tourné vers les aspects médicaux.

Les avis sur les axes prioritaires en matière de radioprotection pour les quatre années qui viennent ont été demandés au travers des associations et des réseaux de PCR.
Se détachent dans l’ordre : la formation des professionnels en radioprotection, le rapprochement de la RP par rapport aux autres risques, l’organisation de la RP, la communication sur le risque, les effets des faibles doses.
Vous pourrez trouver sur le site de l’ASN la liste des nouveaux experts dans :

Bulletin officiel de l’ASN – Décisions nominatives - Décision n° CODEP-DIS-2021-060649 du directeur général de l’ASN du 10 janvier 2022

L'ASN présente ses vœux à la presse

Comme chaque année, l’ASN a présenté ses vœux à la presse. L’ASN a mis en avant ses premiers constats concernant la sûreté des installations en 2021 ; elle rappelle les sujets de vigilance et souligne la nécessité de placer dès à présent les préoccupations de sûreté au cœur des débats de politique énergétique.

Voeux de l'ASN

Bilan 2018-2020 de l’état radiologique de l’environnement français

Tous les 3 ans, l’IRSN dresse un bilan de l’état radiologique de l’environnement en France.
Vous pourrez trouver sur le site le bilan complet et une synthèse donnant les événements marquants.

Le bilan 2018-2020 montre que dans l’environnement de la plupart des sites sur lesquels sont implantées des installations nucléaires, les concentrations des radionucléides mesurées sur la période 2018-2020 sont de même niveau que celles mesurées durant les périodes précédentes (2011-2014 et 2015-2017). Toutefois, les concentrations observées dans l’environnement de plusieurs sites sont en diminution en raison de la réduction de leurs rejets. Pour certains de ces sites, cette diminution est intervenue depuis la période précédente 2015-2017 ; pour les autres, les résultats de mesure acquis entre 2018 et 2020 confirment des diminutions déjà amorcées depuis plusieurs années.

Lien vers le bilan

Evolutions réglementaires

Pas encore de texte en ce début d’année 2022.

Janvier 2022

Nous allons commencer par vous souhaiter une très bonne année 2022, en espérant que les fêtes de fin d’année auront été source de joies et de bonheurs. Et nous vous espérons toutes et tous en très bonne santé.

Rappel des JTs

Nous serons ravis de vous voir lors des 4èmes journées techniques qui auront lieu les jeudi 19 et vendredi 20 mai 2022 au Cirque Imagine à Lyon.

N’hésitez pas à adhérer à l’association car vous allez bénéficier d’un tarif préférentiel.

Rappel règles RGPD

Avec cette nouvelle réglementation, il nous faut votre consentement explicite pour continuer de vous envoyer des mots doux. Il va donc falloir agir... Nous allons effacer notre base de données. Si vous souhaitez recevoir notre gazette et les dernières infos du Cirkus (rares, mais indispensables pour passer une bonne journée), vous pouvez vous inscrire sur le module juste à droite de cet article.
Si vous étiez déjà inscrit, vous avez dû recevoir une demande par mail pour confirmer votre souhait de continuer de recevoir de nos nouvelles.

Et si jamais vous voulez changer de mail, il faudra renseigner le nouveau dans l’encart prévu à cet effet sur le site : “La Gazette du Cirkus”. C'est aussi simple que cela.

Ouais, au Cirkus, on n'aime toujours pas la pub, les cookies, et les atteintes à la vie privée et la liberté d'expression. On n'aime pas non plus les salsifis, mais ça c'est une autre histoire.

Les évolutions réglementaires attendues pour 2022

Lors de la dernière réunion du groupe permanent des experts radioprotection et médicaux de cette mandature, qui s’est tenue le 7 décembre (il va y avoir un renouvellement l’an prochain), les différentes institutions nous ont fait le point sur les textes à venir.

Pour la partie code du travail :

Nous attendions l’arrêté du 12 novembre modifiant les arrêtés PCR / OCR et vérifications. C’était nécessaire pour une mise en conformité par rapport au décret.

Il y a eu également la prise en compte des certifications et l’augmentation des niveau des auditeurs.

Côté travaux en cours, la DGT a entamé la rédaction de l’arrêté sur les entreprises extérieures en INB, en spécifiant bien (mais c’était déjà le cas avant) que cela ne s’appliquait qu’à partir de la zone jaune. Il faut bien noter que certains exploitants nucléaires sont plus royalistes que le roi en exigeant des certifications pour des personnes entrant en zone contrôlée verte, voire en zone surveillée !!

L’institution a également ouvert les travaux sur la certification des services de santé au travail, sur la qualification des médecins du travail et leur formation…. Et cela devrait toucher TOUS les médecins du travail en matière de formation.

Pour le deuxième semestre 2022, ce sera le démarrage des travaux sur la conformité en matière de radiologie industrielle. Le décret de 1985 devrait être révisé ainsi que les arrêtés Camari et appareils.

On attend également une mise à jour de la liste des organismes vérificateurs accrédités (OVA) sur le site du ministère.

Côté ministère de l’écologie (DGPR):

Nous attendons la sortie de l’arrêté coefficients de dose (en lien avec la DGS et la DGT). Il devrait y avoir une consultation ASN début 2022 et la publication devrait intervenir au premier semestre 2022. L’application sera pour plus tard car cela va engendrer pas mal de modifications notamment chez les exploitants nucléaires.

L’arrêté vérifications environnement est passé en consultation du public.

Il y aura aussi des éléments pour les modalités d’agréments OARP pour l’environnement.

Enfin côté ASN :

L’institution procède à la mise en ligne de projet de décisions sur l’agrément des organismes radon, la formation des opérateurs et les modalités de transmission des résultats.

Il va y avoir un projet de décision sur les obligations de l’assurance de la qualité en thérapie.

Décembre 2021

Nous voici arrivés au terme d’une année qui n’a pas été aussi compliquée que 2020, mais pas facile quand même. Ce fut le cas pour les réunions, les rencontres, le contact en réel…, car jusqu’à l’été, ce n’était pas simple de se retrouver.

Le Cirkus

Pour une fois nous allons vous parler de nous. Nous venons de faire une réunion du bureau du Cirkus. Plusieurs éléments ont été discutés et en particulier, l’organisation des 4èmes journées techniques en 2022.
Non, vous ne rêvez pas ! Vous pouvez immédiatement noter en gras, en couleur, en ce que vous voulez, les dates dans votre agenda. Nous avons d'ailleurs fait une annonce particulière à ce sujet.

Elles auront lieu les jeudi 19 et vendredi 20 mai 2022 au Cirque Imagine à Lyon.

Nous allons mettre les bouchées triples pour vous proposer un programme attractif et faire revenir les exposants que certains n'ont pas vus depuis longtemps.
Côté  « surprises », mais chut il ne faut pas en parler trop fort, nous travaillons sérieusement sur notre site…. Nous ne vous en dirons pas plus pour le moment.

Nostalgie

Au tout début de notre association, nous avions lancé la gazette du Cirkus. C’est avec une certaine nostalgie que nous avons relu ces anciens numéros. Il y en a eu 15, jusqu’en 2013.
Pour ceux qui voudraient les consulter, nous pourrons vous les envoyer.
Nous annoncions régulièrement la naissance des réseaux PCR. C’est pour cette raison que sur le forum vous avez un espace qui leur est dédié.
Maintenant ils sont grands et il y a la coordination de ces réseaux assurée par la CorPar.

Mais il y a parfois des difficultés à trouver des bénévoles pour faire vivre ces associations. C’est le cas pour le réseau ESTRAD (Bourgogne – Franche-Comté). Contactez-les si vous avez envie de vous investir.

Le salon WNE

La World Nuclear Exhibition s’est tenue du 30 novembre au 2 décembre au parc des expositions de Villepinte. Les annonces gouvernementales et le déplacement de ministres lors de la première journée ont dopé les entreprises, et la journée de mercredi a été particulièrement animée avec moult visiteurs. La journée de jeudi était en partie destinée aux étudiants et nous avons vu pas mal de jeunes dans les allées.
On avait l’impression de la foire de Paris dans le domaine du nucléaire.
Des membres du Cirkus s’y sont d’ailleurs retrouvés, Champi et Iron Kloug. Nous y venions à plusieurs titres : rencontrer des personnes que nous n’avions pas vues depuis longtemps, redire à certains exposants qui nous suivent depuis longtemps que les 4èmes journées auraient bien lieu en mai prochain à Lyon. Beaucoup nous ont déjà confirmé qu’ils seraient avec nous.
Et puis aussi démarcher les entreprises pour qu’elles accueillent des stagiaires issus des formations initiales. Nous avons pu glaner quelques informations que nous nous sommes empressés de transférer aux responsables pédagogiques des cursus dans lesquels nous intervenons, les uns et les autres.
Pour plus d’infos (étudiants ou formateurs) contacter notre kloug.

Réglementation

En attente de l’arrêté qui va modifier l’arrêté PCR/OCR et l’arrêté vérifications.
Ce devait être rapide, mais il doit y avoir des grains de sable dans la machine administrative.

Novembre 2021


Vous avez dit nucléaire

En cette fin d’année 2021, on reparle de nucléaire, puisqu’on parle préservation du climat, gaz à effet de serre, CO2, etc..

On s’intéresse en particulier aux petits réacteurs nucléaires (Small Modular Reactor – SMR).

Et même si le monde politique en parle (y compris au plus haut de l’état), nous en resterons aux aspects technologiques si vous le voulez bien.

L’IRSN a fait une note d’information sur ce sujet.

Les réacteurs modulaires de faible puissance (ou small modular reactors - SMR), de moins de 300 MWe, suscitent depuis plusieurs années un intérêt croissant dans le monde. Pour leurs promoteurs, ils constituent un moyen de production d’électricité pouvant satisfaire des besoins variés, comme exploiter la cogénération et se prêter à des applications non électriques (chaleur industrielle, production d’eau douce...) ; ils constituent une solution adaptée pour des régions isolées ou disposant d’infrastructures limitées. Leurs concepteurs affichent aussi des performances accrues en matière de sûreté grâce à des dispositifs de sûreté intrinsèque et  passive. Certains concepts proposent une architecture permettant l’installation de plusieurs modules indépendants les uns des autres pour atteindre une puissance globale plus importante (de l’ordre de 600 – 800 MWe).

Il faudra quand même un peu de temps, même si des recherches avaient été menées dans ce sens, pour en voir un rapide développement industriel.

On évoque également les réacteurs au thorium.

Des tests imminents vont être réalisés en Chine concernant un nouveau réacteur nucléaire expérimental utilisant le thorium comme combustible. Bien que ce type de combustible ait déjà été testé auparavant, un certain nombre de personnes affirme que la Chine a cette fois de bonnes chances de parvenir au stade commercial de cette technologie.

Et on nous pose souvent la question : pourquoi n’a-t-on pas développé cette technologie  et pourquoi a-t-on utilisé l'uranium ?

Réponse simple : le général De Gaulle voulait que la France dispose de l'arme atomique. Et avec le thorium, c'est impossible de fabriquer une bombe, techniquement parlant, car il n'y a que d'infimes quantités de matières fissiles et que l'on ne peut en créer. C'est de la physique nucléaire contre laquelle on ne peut aller.

Mais si la France dispose officiellement de l’arme atomique, cela explique pourquoi elle est membre permanent du conseil de sécurité des Nations Unies.

Révision de texte

Le texte n’est pourtant pas si vieux...

Arrêté du 18 décembre 2019 relatif aux modalités de formation de la personne compétente en radioprotection et de certification des organismes de formation et des organismes compétents en radioprotection

Il a suscité pas mal de questions. Du coup la DGT a fait un questions-réponses sur ce sujet.

Protection des travailleurs contre les risques dus aux rayonnements ionisants
Arrêté du 18 décembre 2019« OF-PCR, OCR, OCA, CRP »

Qui a d’ailleurs fait l’objet de modifications en juin 2021.

Il fallait bien se rendre à l’évidence ! Une réécriture avec quelques modifications s’imposait.

Il y avait quelques précisions dans le corps du texte à apporter.

Mais ce sont surtout les annexes IV concernant le processus de certification des organismes de formation et l’annexe VII concernant le processus de certification des organismes compétents en radioprotection qui ont été totalement revues.

Plusieurs retours ont eu lieu depuis le début de la mise en place du système sur les disparités qu’il pouvait y avoir en matière de certification des différents organismes (aussi bien OCR qu’organisme de formation).

À l’évidence, les exigences ne sont pas les mêmes et les niveaux ne sont pas les mêmes. Il y a même des demandes en-dehors du cadre réglementaire (et même, en-dehors du bons sens, pour ne pas dire ubuesques) de la part d’auditeurs, voire aussi de la part d’inspecteurs. Nous avons des perles et quelques exemples en stock, mais nous ne voudrions pas mettre en porte-à-faux les audités.

C’est ce qui a conduit la DGT à réviser le texte et en particulier les exigences relatives à la qualification des auditeurs des organismes de certification.

Le texte a été soumis à l’approbation de l’ASN, de l’IRSN. Il devait être publié rapidement, mais rien pour l’instant.

Reportage de l'INRS

Un reportage de l'INRS intitulé Rayonnements ionisants, un risque invisible a été diffusé le 21 octobre 2021. Si vous l'avez raté, le replay est disponible sur la chaine YouTube de l'INRS.

Un très bon reportage de vulgarisation de la gestion du risque lié au risque d'exposition aux rayonnements ionisants, dans lequel "des experts feront le point sur les moyens de prévention des rayonnements ionisants et des entreprises témoigneront de leurs actions en la matière".

Une imprécision a été relevée par les klowns sur la nécessité de désignation d'une CRP pour un établissement en cas d'intervention pour des tirs radios par une entreprise sous-traitante.
Cet échange est à retrouver sur le forum par ici.

Reportage sur le chantier d'ITER

Voici une autre vidéo relativement récente et qui fait le point sur le chantier d'ITER. Elle fait une cinquantaine de minutes.
Elle reprend également les principes de la fusion et les différents éléments de la machine.
Une discussion est ouverte sur le forum par ici.

Octobre 2021

Bilan des expositions IRSN de l'année 2020

Et voici, comme chaque année, le bilan dosimétrique des travailleurs pour l’année 2020. Année ô combien particulière puisque la crise sanitaire est passée par là et que certaines activités ont été réduites.

En 2020, 387 452 travailleurs ont été suivis pour leur exposition aux rayonnements ionisants du fait de leur activité: 364 614 travailleurs dans des activités civiles du domaine nucléaire, de l’industrie, de la recherche et du médical ou dans des installations et activités intéressant la défense, et 22 838 travailleurs suivis pour une exposition à la radioactivité naturelle. Comme les années précédentes, c’est dans le domaine médical (59 %) et dans le domaine nucléaire (22 %) que les effectifs se trouvent principalement.

Les effectifs sont d’ailleurs en baisse puisqu’en 2019, c’était plus de 395 000 personnes qui étaient suivies.

La dose collective pour l’ensemble des travailleurs suivis s’établit en 2020 à 72,5 H.Sv, soit 35 % de moins par rapport à 2019. Cette diminution concerne tous les domaines d’activité, mais est principalement liée au report de certains travaux de maintenance dans l’industrie nucléaire et à la diminution des doses reçues par le personnel navigant exposé au rayonnement cosmique, du fait de la baisse du trafic aérien, en lien avec la situation sanitaire due à la COVID-19.

Il en est de même pour la dose individuelle moyenne qui est de 0,78 mSv et est en baisse de 35% par rapport à 2019 (1,20 mSv) pour des raisons similaires. Plus de 94 % des travailleurs suivis ont reçu une dose annuelle inférieure à 1 mSv.

C’est sur ce point que l’on peut porter la réflexion, et en particulier sur les 76 % des personnes qui ont eu potentiellement une dose inférieure à la limite de détection (pour rappel, certains dosimètres à lecture différée ont un seuil à 50 µSv). Est-ce qu’un classement est toujours justifié ? Évidemment cela ne concerne QUE les personnes qui portent leurs dosimètres et nous savons tous pertinemment que certaines d’entre elles ne veulent pas les porter. C’est un peu pour agiter les cocotiers, entamer des discussions et faire réagir…

Concernant les dépassements de limite, il y a plusieurs chiffres selon les tableaux et même certains dépassements qui n’ont pas été validés par les médecins du travail. Visiblement il y a eu 6 dépassements (5 externes et 1 interne) dont 5 ont été retenus par défaut, en l'absence d'un retour du médecin du travail sur les conclusions de l'enquête. Cela reste cependant marginal (sauf pour les concernés qui doivent faire les déclarations associées et les analyses).

On peut également se poser des questions sur la dosimétrie extrémités (car il est évident que si on ne porte pas de dosimètres, il n’y a pas de dose) ou de la dosimétrie interne (plutôt bien implantée dans le domaine nucléaire, mais pas forcément ailleurs).

Comme chaque année, l’IRSN fait des focus sur des thèmes particuliers pour étayer le rapport.

Cette année, on trouve des éléments, sur les points suivants :

  • Le suivi rétrospectif de l’exposition des 50 travailleurs les plus exposés en 2020 (qui ont déjà reçu des doses élevées par le passé).

  • L’exposition du cristallin de l’œil des travailleurs dans le domaine médical

  • L’exposition des travailleurs du secteur du démantèlement dont le risque prépondérant, se confirme être la contamination interne.

  • L’exposition des travailleurs prestataires du nucléaire

  • L’exposition des travailleurs dans le secteur de la production et du conditionnement des radio-isotopes dans les cyclotrons

  • L’exposition des personnels navigants

  • L’exposition des travailleurs au radon, en mentionnant que l’analyse des données disponibles ne permet pas de réaliser un bilan exhaustif de cette exposition. A priori cela indique des disparités suivant le secteur d’activité mais que les expositions restent globalement faibles sur ces cinq dernières années.

Ce dernier point sera à vérifier dans les années futures, surtout dans le cas où les coefficients de dose seraient modifiés.

Réglementation

On souffle un peu après un mois d’août fourni.

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